Histoire et Origine du Masque Vénitien

Dans cet article, nous vous détaillons complétement l’origine et l’histoire des masques vénitiens. Si ces masques vénitiens vous titille votre curiosité, vous trouverez ci-dessous beaucoup d’informations sur ces accessoires de fête du carnaval de Venise. allons vous transportez à travers les âges, afin que vous compreniez combien le Masque Vénitien était très important et à jouer un rôle majeur durant la réglémentation vénitienne du XIII siècle.

L’histoire des masques vénitiens

L’origine et L’histoire des masques vénitiens est une tradition séculaire de Venise, en Italie. Il est à l’origine porté comme un dispositif permettant de cacher l’identité et le statut social du porteur et sont généralement portés pendant le Carnaval de Venise, mais a été aussi utilisés à de nombreuses autres occasions dans le passé.

En effet, il était autorisé le jour de la Saint-Étienne (qui marquait le début du carnaval vénitien) et jusqu’à minuit dans le cadre de mardi gras (qui mettait fin aux célébrations du carnaval). Puis, il était autorisé pendant les quinze jours de l’Ascension et certains, sauf exceptions, l’utilisaient jusqu’à la mi-juin.

Les masques vénitiens sont non seulement un accessoire indispensable du célèbre carnaval de Venise, mais ils ont également été les protagonistes de scandales, de traditions et de coutumes de la ville en dehors des fêtes sauvages de Casanova. Il y a donc une séparation très nette de l’utilisation de ces masques et du carnaval de Venise.

L’histoire des masques du carnaval de Venise est intimement liée à l’histoire de la ville et de la République de Venise. Les masques vénitiens sont non seulement un accessoire indispensable du célèbre carnaval de Venise, mais ils ont également été les protagonistes de scandales, de traditions et de coutumes de la ville en dehors des fêtes sauvages de Casanova.

L’apparition progressive de ces déguisements c’est fait suite à la débauche légendaire de Venise. Cette période était synonyme de liberté d’expression et tout ce qui vous passe par la tête pouvait alors être mis en pratique, comme par exemple :

• La séduction grâce à des masques vénitiens
• Jeter des œufs sur les femmes (les mattacini) (faire un article dessus)
• Tromper sa conjointe ou son conjoint
• Le libertinage
• Se déguiser dans le genre opposé

Les masques vénitiens, qui font aujourd’hui partie de l’iconographie durable du carnaval de Venise (et de la République de Venise en général) et sont encore aujourd’hui largement collectionnés et admirés.

Symbole du masque vénitien

Le masque vénitien est un symbole de bouleversement des coutume et de la société, mais aussi de liberté et d’égalité entre tous les membres de la population. En effet, se masquer était l’occasion de renverser et bouleverser les codes sociaux.

Vous comprendrez donc que le masque vénitien est synonyme d’échange, de joie et de folie. Les soirs de théâtres, les salles de spectacles étaient ouverts à tous, avec des mascarades anonymes où rire, chanter et danser faisait partie de la vie des vénitiens. Ainsi, Venise est devenue une ville de séduction et de mascarade. Mystère, énigme, séduction fait partie de cette ville et en réincarne parfaitement l’essence.

Par ailleurs, Le masque vénitien permettait au porteur d’agir plus librement dans les cas où il voulait interagir avec d’autres membres de la société en dehors des limites de l’identité et des conventions quotidiennes. Il peut être utilisé pour divers objectifs, certains illégaux ou immoraux, et d’autres purement personnels, comme la romance.

L’identité personnelle, le sexe et la classe sociale n’existent plus et l’on fait partie de la Grande Illusion du Carnaval dans un lieu, unique au monde, où tout peut arriver, où chaque regard ne cesse d’enchanter. Dans la culture vénitienne, le terme « masque » était utilisé pour désigner l’activité consistant à « mettre une fausse barbe et une fausse moustache.

De plus, le « masque » était également le surnom donné aux femmes vénitienne qui se déguisaient en hommes et aux hommes qui se déguisaient en femmes. Très vite, le masque est devenu un symbole de liberté et de transgression de toutes les règles sociales imposées par la Sérénissime République de Venise et permettait de se travestir comme bon vous semble.

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La création des masques vénitiens

Plusieurs dates clés sont importantes pour comprendre la création des masques vénitiens. En effet, la date de création exact des masques vénitiens n’est pas connu. La première mention écrite des masques vénitiens remonte au 13e siècle.

Néanmoins, certains historiens pensent que c’est plutôt un phénomène de société qui c’est amplifié durant la période de la législation de la sérénissime de la république de Venise, dans le but de mettre fin au libertinage de cet époque. Il était interdit de porter un masque en dehors des périodes de carnaval et dans les lieux de culte, ainsi que les armes et les clameurs collectives. L’utilisation de masques était interdite aux prostituées et aux hommes qui fréquentaient les casinos.

En effet, le masque était souvent utilisé pour dissimuler son identité et pour résoudre des affaires douteuses ou poursuivre des relations curieuses. Par exemple, le Tabarro était souvent utilisé pour dissimuler des armes, c’est pourquoi de nombreux décrets ont été publiés pour empêcher que les masques soient utilisés à des fins peu orthodoxes et dangereuses. Ceux qui étaient pris en flagrant délit étaient soumis à de lourdes sanctions : pour les hommes, la peine était de deux ans de prison, 18 mois de service dans les galères de la Sérénissime République et le versement de 500 lires à la Cassa del Consiglio dei Dieci.

Les femmes, souvent des prostituées, qui étaient trouvées déguisées étaient fouettées de la place Saint-Marc au Rialto (tout un tronçon de route !), placées au pilori entre les deux colonnes de la place Saint-Marc et étaient bannies pendant quatre ans du territoire de la République de Venise et étaient également obligées de payer 500 lires à la Cassa del Consiglio dei Dieci.

Plusieurs dates importantes

•  En 1268 : Une loi très ancienne, la plus vielle connu à ce jour sur la réglementation des masques vénitiens, déconseillait fortement l’utilisation des masques vénitiens portés par les homme, car ceux-ci s’amusait à jeter des œufs remplis de parfum sur les femmes se promenant dans les calli en guise de séduction, ce qui provoquait blessure et n’était absolument pas séduisant. On appelait ces fauteurs de troubles les « mattaccini ». 
• En 1339 : les autorités vénitiennes ont interdit aux personnes portant des masques de Venise de se rendre dans les couvents, car cela était contraire à la foi due à la forte connotation sexuelle que pouvait donner ces accessoires.
• En 1436 : la guilde des décorateurs a organisé des fabricants de masques et la fabrication de masques est devenue une profession reconnue à Venise. Ces fabricants de masques étaient appelés mascareri. 
• En 1798 : L’Autriche a conquis Venise et a fortement limité le port de masques aux citoyens vénitiens dans la vie quotidienne lors de la chute de la république de Venise. Avec le début de la domination autrichienne, le carnaval de Venise a connu une phase de déclin. Ce n’est que sous le deuxième gouvernement autrichien que l’utilisation des masques a été autorisée à nouveau pendant le carnaval entre Juin à Octobre. 
• En 1930 : Benito Mussolini, le dictateur fasciste italien, a interdit le carnaval de Venise, et il a semblé pendant un temps que le carnaval et les masques vénitiens faisaient partie de l’histoire oublié de Venise. Néanmoins, quand le dictateur est tombé en 1945, les masques de Venise ont été rétabli pour attirer les touristes envieux de voyager et de découvrir la ville romantique de Venise.

Si les premières festivités de rue remontent à l’an 1000, l’utilisation des masques n’a été réglementée qu’entre 1200 et 1400 (sans compter la réglementation de Mussolini) et l’ordre des fabricants de masques vénitiens, les « mascareri« , a été fondé. Les masques de Venise accompagne donc les différentes exigences de la Sérénissime République.

En dépit de lois plus respectables, les masques ont été autorisés pendant des siècles comme une version vénitienne du « panem et circenses » romain, une manière tolérée de laisser les tensions entre les classes sociales se résoudre sans dégénérer en épisodes extrêmes. Attention, cependant : les classes inférieures n’étaient pas les seules à se déguiser pour se moquer de la noblesse. Les aristocrates avaient également besoin d’un certain anonymat pour pouvoir se comporter avec une liberté indigne de leur rang !

Le masque vénitien traditionnel

Les masques vénitiens réprésentent une vraie tradition. Ils qui se caractérise par leur conception ornée, avec des couleurs vives comme l’or ou l’argent et l’utilisation de décorations complexes dans le style baroque ainsi que des perles décoratives de couleur assortie ou des plumes d’oiseaux plus ou moins rare. C’est avant tout la qualité des matériaux utilisés, ainsi que le savoir faire du maschiere qui fabrique les masques vénitiens qui détermine la valeur des masques.

De plus, les éléments morphologiques du masque de Venise sont, à quelques exceptions près, dérivés de formes naturelles. Les masques présentant des caractéristiques humaines sont classés comme anthropomorphes et ceux présentant des caractéristiques animales comme thériomorphes.

Dans certains cas, la forme des masques de Venise reproduit des caractéristiques naturelles avec un très grand réalisme, dans d’autres, elle est une abstraction. Les masques de Venise représentent généralement des êtres surnaturels, des ancêtres et des personnages fantaisistes ou imaginaires, mais ils peuvent aussi être des portraits, comme le masque de Pantalon, inspiré du célèbre personnage de la commedia dell’arte.

Caractéristiques des masques vénitiens

Les masques vénitien traditionnel étaient généralement fabriqués en cuir, mais le tissu, le plastique ou le papier mâché sont des matériaux courants aujourd’hui. Ils peuvent être aussi fortement embellis avec du tissu, des plumes, de la fourrure, pierres précieuses ou encore des perles brillantes.

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Pourquoi les masques à Venise ?

Venise était une société très stratifiée. La République de Venise ne permettait qu’aux nobles de participer au gouvernement et à la vie publique et l’on portait un masque à Venise durant le carnaval qui assouplissait les règles et permettaient véritablement aux paysans comme aux nobles de danser, de jouer, de conspirer et de flirter entre eux. La loi vénitienne de 1168 limitait également les mouvements, les droits et les libertés des femmes.

Le port du masque Moretta était un masque vénitien noir et rond qui permettait aux femmes de sortir plus librement de leur quartier et de participer à la culture vénitienne. Les masques permettaient à leurs porteurs de dissimuler non seulement leur identité individuelle, mais aussi leur identité de classe. Il n’était pas rare alors de se travestir si l’on se sentait être née dans le mauvais corps, choses qui était alors impensable à réaliser à visage découvert.

Les masques vénitiens aujourd’hui

Un groupe d’organisateurs s’est réuni en 1979 pour ramener le carnaval à Venise. Au départ, ils prévoyaient d’organiser l’équivalent d’une reconstitution historique. Les hommes d’affaires vénitiens ont rapidement compris que le Carnaval pouvait servir de saison touristique supplémentaire très réussie (l’été est la haute saison touristique de Venise).

Ils ont eu raison. Les points forts du Carnaval moderne sont la Parade sur l’eau, la Festa delle Marie et le Vol de l’ange. Les masques occupent une place importante dans le carnaval d’aujourd’hui. Les masques et les costumes du XVIIIe siècle sont particulièrement populaires auprès des carnavaliers d’aujourd’hui. Des masques bon marché sont disponibles dans les stands de la ville.

Cependant, les magasins qui suivent l’ancien cahier des charges de la Guilde des décorateurs produisent toujours des masques fabriqués de manière traditionnelle, en papier mâché et décorés avec du vrai ruban. Une nouvelle guilde d’artistes s’est récemment constituée à Venise, qui se consacre à la fabrication traditionnelle de masques vénitiens.

Les masques sont considérés comme très importants dans la commedia dell’arte, certains allant même jusqu’à suggérer qu’ils constituent le trait principal d’un spectacle (et les imposant par conséquent à des personnages qui, traditionnellement, ne les portaient pas). De nombreux personnages, notamment les zanni et les vecchi, avaient des styles de masques traditionnels associés à chaque rôle, le masque définissant et désignant parfois le personnage plus encore que le spectacle ou le scénario. Le terme « masque » est même parfois utilisé pour décrire un personnage plutôt qu’un masque littéral (bien qu’ici nous l’utilisions pour désigner l’objet, et non le rôle).

De plus, les masques de Venise sont très appréciés aujourd’hui comme accessoire de fête ! Porté autant pas les hommes que par les femmes, il est devenu un masque sexy à porter lors de toutes vos soirées déguisée ! Si vous désirez un masque vénitien pas cher comme déguisement de soirée, nous vous invitons à découvrir notre large choix de masques en cliquant sur l’image ci-dessous :

L’art du masque de Venise

Lorsque le masque a été réadmis à Venise en 1979, les boutiques de mascareri ont à nouveau fleuri, signe que la tradition n’avait fait que sommeiller sous les cendres sans jamais s’éteindre complètement. Aujourd’hui encore, le long des calli, vous trouverez des ateliers vendant des vêtements vénitiens traditionnels et des masques d’époque, et vous pourrez vous essayer à la décoration de masques grâce à des ateliers amusants pour adultes et enfants.

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Conclusion

L’histoire et l’origine des masques vénitiens ne se résument pas uniquement au carnaval de Venise. Les masques vénitiens ont été crée afin de permettre aux vénitiens une véritable libération de soi au XVIIIe siècle la population souhaitait transgressé les législations forcées mise en place afin d’en finir avec la débauche de certains.